mercredi 3 août 2022
Mali
Bamako a également condamné « avec la dernière rigueur » les propos « haineux et diffamatoires » du président Macron alertant sur les exactions imputées à l’armée malienne contre des membres de la communauté peul lors de récentes opérations.
L’armée malienne et les paramilitaires russes ont été notamment accusés de s’être livrés à un massacre de civils dans la localité de Moura (centre) où, selon l’ONG Human Rights Watch, quelque 300 civils auraient été exécutés fin mars.
Ces « accusations graves » de M. Macron sont de nature à « susciter la haine ethnique » au Mali où, reconnaît Bamako, « ces dernières années le tissu social a été dégradé à cause des conflits communautaires ».